Hôtel Technoptic
2 rue Marc Donadille
13013 MARSEILLE France
Rapport à la maintenance. SeADvance efface la maintenance imprévue. L’effacement de la maintenance imprévue signifie-t-il ‘effacement de la nécessité de maintenance’ ?
Les lois de la physique demeurent : SeADvance n’efface donc pas le besoin de maintenance. Ce sont en revanche les maintenances imprévues qui sont effacées, auxquelles est substituée la juste maintenance anticipée au bon timing et sur le long terme. SeADvance ne fait ici que déplacer le timing de la maintenance, fort de l’anticipation à long terme permise par la simulation.
Plutôt que de subir une panne jugée rédhibitoire (qui surviendrait demain dans 6 ou 9 mois) ainsi que la maintenance imprévue associée, la maintenance est anticipée en période de maintenance programmée (aujourd’hui ou dans un créneau de maintenance programmé au plus proche de l’échéance prévue de panne) de manière à effacer la panne jugée rédhibitoire : les tâches de maintenance ne sont pas effacées ; leur timing est modifié.
Quant aux pannes jugées non rédhibitoires (leur maintenance n’est pas jugée rédhibitoire en période de fonctionnement), les tâches de maintenance ne sont pas non plus effacées, ni leur timing modifié ; ces tâches sont anticipées sur le long terme, de manière à systématiquement disposer du rechange disponible la veille de panne.
Réglementation. SeADvance se substitue-t-il à la maintenance constructeur, préconisée voire réglementaire ?
SeADvance ne se substitue pas à la maintenance constructeur, préconisée voire réglementaire. Pour un équipement exploité avec des contraintes réglementaires, la simulation permet en effet de répondre aux questions suivantes :
Q « Pour un équipement électromécanique donné 1 compte-tenu de l’usure cumulée de l’équipement depuis sa mise en service (que SeADvance parvient à évaluer) 2 compte tenu de l’utilisation future envisagée pour la prochaine période de fonctionnement (ex : long terme de 12, 24 mois ou +) et 3 si l’on adopte aujourd’hui telle décision de maintenance (ici : la maintenance constructeur, préconisée ou réglementaire pour cet équipement), alors 4 quelle sera l’évolution du comportement de cet équipement (performances, dégradations) sur ce long terme à venir ? 5 y aura-t-il panne et, cas échéant, quels en seront le timing et la nature ? »
Q « Si la panne de l’équipement est jugée rédhibitoire en période de fonctionnement, quelle est (en complément de la maintenance constructeur, préconisée ou réglementaire) la décision de maintenance pour effacer par pareille panne ? »
Q « Si la panne de l’équipement est jugée non rédhibitoire en période de fonctionnement (acceptable et réparable en période de fonctionnement), quelles sont les pièces de rechange à prévoir dès aujourd’hui ? »
SeADvance ne se substitue donc pas à la maintenance constructeur, préconisée ou réglementaire, mais, au-delà de cette maintenance, SeADvance identifie (i) la maintenance complémentaire qu’il convient d’anticiper dès aujourd’hui en période de maintenance pour effacer la panne jugée rédhibitoire au cours de la période de fonctionnement qui suivra ainsi que (ii) la maintenance complémentaire qui s’avérera nécessaire sur les 12 ou 24 mois de fonctionnement à venir (reste des pannes estimées acceptables et réparables en période de fonctionnement).
Réglementation & Durée de vie. Avec l’évaluation de la durée de vie résiduelle, SeADvance entend-t-il prolonger les durées de vie au-delà des durées de vie qualifiées ? Quelle plus-value de SeADvance vis-à-vis de l’échéance de fin de durée de vie de l’équipement ?
[Evaluation de l’échéance de fin de durée de vie] Dans un contexte réglementaire où les durées de vie qualifiées doivent être respectées (ex : aéronautique, nucléaire), les équipements ne sont pas prolongés et les données relatives à leur fonctionnement au-delà de pareille durée de vie ne sont donc pas disponibles : le domaine de validité de la simulation SeADvance pour ces équipements ne peut pas excéder leur durée de vie qualifiée.
En revanche, SeADvance (service DDV) indique la durée de vie résiduelle de l’équipement, compte-tenu de ce qui est propre à l’équipement (son usure cumulée depuis la mise en service que SeADvance permet de déterminer, compte tenu de ce qui en a été fait) et pour autant de scénarii d’utilisation future envisagés. (Cette évaluation de l’échéance de la durée de vie est non statique dans le temps, mais réactualisée (en temps réel ou différé) tout au long de la durée de vie de l’équipement considéré, avec ce qui en est réellement fait.) Ce type de prédiction est utile (d’un point de vue logistique) pour anticiper un remplacement qui interviendrait plus tôt que l’échéance de fin de durée de vie qualifiée (suite à une exploitation plus sévère par ex.) – ex : durée de vie réelle de 4,3 ans en lieu et place d’une durée de vie qualifiée de 5 ans.
[Prolongation de durée de vie] Dans un contexte réglementaire où les durées de vie qualifiées doivent être respectées et où les équipements sont prolongés au-delà, suite à une instruction de prolongation de durée de vie, les données relatives à leur fonctionnement au-delà de pareille durée de vie sont alors disponibles : le domaine de validité de la simulation SeADvance pour ces équipements va au-delà de la durée de vie qualifiée. Le service DDV permet alors d’instruire plus finement la prolongation de durée de vie, c’est-à-dire compte-tenu de ce qui est propre à l’équipement (son usure cumulée depuis la mise en service que SeADvance permet de déterminer, compte tenu de ce qui en a été fait) et pour autant de scénarii d’utilisation future envisagés. (Cette évaluation de l’échéance de la durée de vie est non statique dans le temps, mais réactualisée (en temps réel ou différé) tout au long de la durée de vie de l’équipement considéré, avec ce qui en est réellement fait.)