Hôtel Technoptic
2 rue Marc Donadille
13013 MARSEILLE France
La panne de l’équipement industriel demeure aujourd’hui encore un aléa que l’on subit.
- Cela est vrai dans toutes les industries.
- 200 M€/an est par ex. le coût de cet aléa que subit une compagnie aérienne de taille moyenne (500 appareils).
En période de fonctionnement, l’aléa de panne induit les incertitudes suivantes pour l’Exploitant
- Quand la panne surviendra-t-elle ?
- Quel équipement sera affecté ?
- La panne sera-t-elle réparable ?
- Le rechange sera-t-il disponible ?
- La panne sera-t-elle rédhibitoire au point d’interrompre le fonctionnement de l’installation globale (ex : l’A320) ?
- Pour cet équipement (ex : pompe à carburant de l’A320) proche de sa fin de durée de vie, jusqu’à quand pourrai-je compter sur sa disponibilité ?
- Jusqu’où puis-je l’utiliser ?
L’aléa de panne induit les incertitudes suivantes pour le Maintenancier et sa Supply-Chain
- Visibilité réduite sur le long terme quant au juste besoin en maintenance et pièces de rechange au regard des pannes à venir
- Difficulté à prévoir la composition des stocks en pièces de rechange adaptée aux futurs besoins imprévus en pièces de rechange suite aléa de panne
- Difficulté à déterminer le pré-positionnement géographique des stocks pour répondre avec la plus grande réactivité aux futurs besoins imprévus en pièces de rechange suite aléa de panne
- Composition et pré-positionnement géographique des stocks non optimisés de facto
- Planification non optimale de la fabrication des pièces de rechange, au regard des futurs besoins imprévus en pièces de rechange suite aléa de panne.
A l’occurrence de la panne, les conséquences sont multiples
- Timing et durée non maîtrisés de la panne
- Panne rédhibitoire, avec arrêt prolongé de production / immobilisation de l’asset industriel (ex : A320 immobilisé au sol – AOG)
- Panne non rédhibitoire mais non réparable dans l’immédiat, faute de la disponibilité des pièces de rechange
- Conséquences opérationnelles voire impactant les clients
- Planification des maintenances perturbée par l’aléa de panne
- Flux logistiques de la supply-chain perturbés pour répondre, avec la plus grande réactivité, au besoin imprévu en maintenance et pièces de rechange suite aléa de panne
- Coût de la maintenance imprévue (d’autant plus important que le besoin en maintenance et pièces de rechange est imprévu)
- Coût global de l’indisponibilité opérationnelle (plusieurs centaines de M€/an en moyenne)
Exemple de pannes dans le cas d’usage du navire commercial porte-conteneurs (ou encore de la frégate, du sous-marin…)
Exemple de panne rédhibitoire à la mer : panne d’un équipement critique pour la sécurité ou la disponibilité du porte-conteneurs (appareil à gouverner, alternateur, diesel de propulsion, turbine à gaz…) qui oblige au déroutement vers le port de réparation le plus proche.
Exemple de panne non rédhibitoire à la mer : panne d’un équipement du porte-conteneurs que l’équipage a la capacité de réparer à la mer (mais qu’il arrive de ne pas pouvoir réparer faute de rechange disponible à bord dans l’immédiat, avec capacité opérationnelle limitée in fine – ex : puissance max limitée -, voire indisponibilité opérationnelle à terme).
Pannes rédhibitoires et non rédhibitoires similaires dans les autres cas d’usage
- Cas d’usage de l’A320 (ou encore du rafale, de l’A400M, de l’hélicoptère Ecureuil, NH90…)
- Cas d’usage de la rame TGV (ou encore de la rame de métro, du poids-lourd)
- Cas d’usage de la tranche nucléaire de production d’électricité (ou encore du barrage hydroélectrique, de la plateforme pétrolière, de l’usine chimique, pétrochimique ou de tout autre processus industriel)
- Cas d’usage du lanceur spatial réutilisable (ou encore du satellite, de la station spatiale)